Je vous informe de la prochaine rencontre organisée par le Centre Culturel Italien le 14 juin 2007. Après la conférence, j'ai rdv avec l'un des spécialistes invités.
PS@Cora : pour le resto, je ne serai pas dispo avant 22h00...
Le 17 février 1600, s'allumait au cœur de Rome, sur le Campo dei Fiori, le bucher où périssait Giordano Bruno, "philosophe-troubadour de l'infini", l'un des plus libres esprits de son temps - et peut-être de tous les temps. Ayant opté pour le copernicianisme, Bruno l'avait dépassé d'emblée. Ce n'est pas la théorie purement astronomique de l'héliocentrisme qui le passionnait, mais la nouvelle vision du monde qu'engageait le décentrement de la Terre. Il fut l'ardent propagandiste d'un univers infini, de la pluralité des mondes, et du vitalisme cosmique. Certes, il serait abusif de faire de Bruno le pionnier de la science nouvelle. C'est Galilée, de vingt ans son cadet, qui en jettera les fondements. Le génie de Galilée ne réside pas seulement dans ses découvertes scientifiques, que ce soit en mécanique ou en astronomie, mais tout autant dans sa méthodologie : défendant la méthode expérimentale, il insista sur la nécessité d'adopter en physique des modèles mathématiques. Il dut subir deux procès intentés par le Saint Office (1616 et 1633).
lundi 11 juin 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire